Compétitions 2013

Bilan des Play-Fit Games 2013

Les Play-Fit Games 2013 en chiffres

La compétition aura compté au total 53 participants, dont 7 femmes et 46 hommes.

54 auront réalisé le WOD 1, dont 7 femmes et 46 hommes
29 auront réalisé le WOD 2, dont 3 femmes et 26 hommes
28 auront réalisé le WOD 3, dont 3 femmes et 25 hommes
25 personnes auront réalisé au moins une vidéo sur chacun des 3 WOD

148 vidéos auront été jugées durant les 3 semaines de compétition, dont 42 sur le site et 106 sur le forum.

78 vidéos du WOD 1
37 vidéos du WOD 2
33 vidéos du WOD 3

Les erreurs à ne pas refaire

Nous avions longuement préparé cet événement, afin d’éviter le plus possible les déboires propres à l’organisation d’une compétition en ligne.
Malheureusement tout ne s’est pas déroulé aussi bien que nous le voulions.

Avoir modifié le règlement de la compétition afin de rallonger les périodes initialement prévues pour poster les vidéos sur les 3 WOD. Notre but était principalement de permettre à davantage de personnes de nous rejoindre. Malheureusement nous nous sommes très vite rendus compte que l’effet voulu ne serait pas au rendez-vous: seules quelques personnes ont été « sauvées » par l’instauration de cette nouvelle règle; le reste des participants ayant rendu leur vidéo du WOD 1 dans le délai initial.
Les inconvénients engendrés par cette réforme parurent alors beaucoup moins supportables: davantage de vidéos à juger, la possibilité ouverte aux athlètes de répéter de trop nombreuses fois chaque WOD (dénaturant le côté « surprise » des épreuves), la difficulté accrue à maintenir un jugement équitable sur un WOD sur une aussi longue période, et le jugement croisé sur différentes épreuves et exercices, empêchant la spécialisation du juge, et donc sa plus grande efficacité (qualitative et quantitative).

Mauvaise explication de départ concernant l’interdiction de rest-pause bras tendus au niveau des cuisses sur le hang clean & jerk (édit: l’interdiction avait été motivé au départ par la volonté d’éviter que certains ne cherchent à se décharger du poids de la barre sur leurs cuisses). Il s’agit peut-être du point qui a soulevé le plus de débat. Nous nous sommes effectivement montrés plus drastiques concernant cette règle au bout de quelques jours, par rapport à l’exigence demandé initialement lors des premières vidéos. Nous avons effectivement fait l’erreur de mal expliquer ce risque de no-reps dans le texte de départ, mais avec du recul, ce virage était nécessaire pour que la compétition puisse continuer sereinement. Et effectivement, les vidéos qui ont suivis cette mise au point n’ont alors plus poser aucun problème à ce sujet. Etre strictes nous a permis d’avoir une vision plus facile de ce qui était correct ou non, là où un jugement plus laxiste aurait rendu le verdict beaucoup plus subjectif. Egalement l’athlète qui allait faire sa vidéo savait alors ce qu’il ne fallait surtout pas qu’il fasse, sous peine de sanction.

Pour corriger les injustices, nous avons alors essayé comme nous pouvions de rejuger les premières vidéos afin de rendre équitables les verdicts de tous. Ce fut du « bricolage » très désagréable à effectuer, et certaines vidéos sont surement passées à travers du filet (idem pour les nouveaux jugements qu’il a pu y avoir sur les autres exercices et autres WOD). Malgré tout, je pense que globalement la hiérarchie de la compétition fut respectée, et qu’aucune grosse injustice n’a été faite (du moins nous l’espérons).

« Des compétitions en ligne, les pompes tu éradiqueras ». Il s’agit en fait du vrai problème du WOD 1: celui qui jusqu’au bout nous aura causé bon nombre de soucis. Et pourtant, en obligeant comme indiqué sur la vidéo à contracter fort les jambes, à bomber les fesses et à regarder devant, nous étions largement confiant sur le potentiel de cet exercice pour une compétition en ligne.

Je pense que pour cette exercice, les athlètes ont leur part de responsabilité dans les problèmes liés aux exécutions. En effet, nous avons pu voir beaucoup de précipitation sur ce mouvement, de volonté d’expédier le geste plutôt que de respecter les règles énoncées. Les pompes ont cet avantage que tout le monde ou presque en a déjà réalisé dans sa vie, mais le revers de la médaille est qu’il s’agit de l’exercice sur lesquels les athlètes, toutes disciplines confondues, cherchent le plus la performance au détriment de la forme.

Les squats ne sont pas adaptés à une compétition en ligne. Un cadrage différent, une qualité d’image variant selon les vidéos, ou encore une vitesse d’exécution différente selon l’athlète, et c’est un jugement pouvant être nettement différent selon les cas. D’autant plus qu’une amplitude restera toujours subjectif si elle n’est pas réglementée par un élément objectif (exemple: lever les mains du sol pour garantir l’amplitude basse des burpees).

Egalement, se pose ici le même problème que celui rencontré par un professeur notant une copie ou un oral. Nous avons tous souhaité au moins une fois durant nos études de passer juste après un mauvais élève pour que le professeur, soulagé, vous glorifie d’une note peut-être supérieure à ce que vous valez vraiment (et inversement si l’élève précédant était au contraire excellent). Lors d’un jugement vidéo, le problème est exactement le même, et c’est ce qui s’est passé sur les overheads squats notamment. Un peu comme pour le rest-pause du premier WOD, les overheads squats ont dû finir par être exigée avec une exécution plus nette, afin que l’œil puisse capter de manière plus objective la validité d’une répétition. Je reviendrai plus tard sur ce point, mais je suis maintenant persuadé qu’une compétition en ligne ne s’exécute pas selon les mêmes critères ni le même rythme de mouvement qu’une compétition où un juge aura tout le loisir d’être très proche de vous, et surtout de vous interpeller en cas de problème.

Les bonnes idées à reproduire

Certaines choses que nous avions prévus se sont au contraire déroulés exactement comme nous l’avions souhaité.

Le WOD 2 dans sa conception a été l’exemple parfait de ce à quoi nous aurions dû aboutir pour les 3 WOD. Il fut extrêmement facile à juger comparé aux deux autres. Pour le premier mouvement, il n’y avait que trois points à surveiller, tous objectifs: mains se décollant du sol, arrivée de l’autre côté de la barre en sautant par dessus, et impulsion des deux pieds en même temps pour effectuer le saut. Seul le 3ème point a fait l’objet de vérifications plus pointues, mais cela restait relativement facile à discerner. Sur les double unders, idem: la corde passe sous les pieds ou ne passe pas (image et son permettant de savoir à quel moment la corde tapait dans les jambes, et donc de discerner si une répétition était passée ou non).

La communication effectuée par l’équipe durant tout l’événement. Que ce soit via les textes que nous écrivions pour chaque verdict, ou bien les messages que nous mettions sur le topic de discussion du forum ou le Facebook de notre site, la communication accrue, forcément liée à la relative petite taille de la compétition, a permis aux gens d’avoir (je pense) confiance en ce que nous faisions. Le côté « familial » de la compétition et la proximité entre juges et participants a permis que l’événement se passe dans la bonne humeur.

Le système de message/score via le forum ou le site a fait ses preuves. Il s’agissait de permettre à tous les types de publics de participer facilement à la compétition, en permettant aux personnes ne souhaitant pas s’inscrire sur un forum de tout de même poster leurs scores, mais via le site. La méthode par commentaires via play-fitness a permis a plus d’un tiers des vidéos d’être postées, même si les messages via le forum ont été préféré par une large majorité des participants (qui pour beaucoup étaient déjà membres du forum).

L’idée de départ de ne pouvoir poster que 2 vidéos validées par WOD était une bonne idée (et n’aurait donc pas dû être changée en cours de route). Deux vidéos empêchent l’acharnement des athlètes sur une épreuve, mais leur permettant tout de même d’esquiver un faux pas lors du premier essai.

Le format de chacun des WOD se voulait original, afin d’attirer la curiosité. De manière globale, les WOD ont eu l’air d’avoir été appréciés par les participants, même si certaines règles auraient dû être mieux expliquées et adaptées.

Peu de matériels demandés. C’est d’autant plus une nécessité lorsque l’on sait qu’une compétition en ligne attirera beaucoup d’indépendants, qui n’auront pas forcément du matériel « pointu ».

Une compétition en ligne est la moins mauvaise solution

Une polémique revient chaque année à peu près dans toutes les compétitions où vidéos et validations par coachs sont autorisées au sein du même tableau de score.
Après cette expérience des Play-Fit Games 2013, de mon point de vue la polémique n’a pas lieu d’être. Il est indéniable que les conditions sont trop différentes pour qu’égalité soit demandée par les participants.

La vidéo demanderait que le nombre total d’exercices possibles soit drastiquement réduit, pour ne garder que les plus faciles à juger. Néanmoins si cette solution était adoptée, cela rendrait alors les épreuves CrossFit terriblement ennuyeuses à la longue: la diversité des mouvements faisant en partie le succès et l’intérêt de ce sport.
Si vous n’avez pas de box près de chez vous, prenez le fait de pouvoir participer par vidéo comme étant un bonus appréciable, pas comme un droit à être jugé de manière identique aux membres en box: ce serait une utopie.

Nous avons la chance avec le CrossFit de pouvoir participer à une compétition de chez soi. Je ne connais pas d’autres sports permettant cela.
C’est donc une chance qui nous est offerte, mais il faut la saisir en ayant conscience de la difficulté de cette formule de jugement, et donc de ne pas forcément en attendre trop.

Egalement, passer aux vidéos pour tous les participants serait selon moi un nivellement vers le bas. N’oublions pas que dans toutes compétitions, tous sports confondus, il y a un ou plusieurs athlètes et des juges, point. Le CrossFit et ses open sont une exception dans le monde du sport. La vidéo est un bonus, pas une solution.
Lors des Play-Fit Games, nous n’avions pas le choix, il s’agissait alors de la moins mauvaise solution dans notre cas, mais pas de la meilleure.

Une compétition 100% en ligne doit avoir ses propres codes

Si une nouvelle édition des Play-Fit Games était organisée en 2014, il faudrait alors insister principalement sur les points suivants afin de minimiser les problèmes susceptibles d’apparaître.

Imposer des WOD courts, voir très courts. Quelques minutes sur une épreuve sont un gain de temps non négligeable quand le nombre de vidéos devient important. D’autant plus qu’il n’est nul besoin de créer un WOD long ou semi-long pour fatiguer les participants. Des exercices bien choisis et un format adapté peuvent mettre à mal le meilleur des athlètes en très peu de temps. Cette fois-ci nous avions opté pour 6,7 et 8 minutes. Je pense maintenant que réaliser des WOD en 5 minutes maximum aurait été un meilleur choix.

Utilisation d’un nombre réduit d’exercices, proposant une vérification objective. Pour reprendre la métaphore du professeur: une compétition en ligne doit proposer aux participants de remplir un QCM (ou de s’en approcher), pas de rendre une dissertation. Les exercices où une décision subjective est possible sont à bannir d’une compétition 100% en ligne: pour le bien des juges, mais aussi et surtout pour les participants eux même. Comme dit précédemment, les hand release burpees over bar et les double unders ont été des valeurs sûrs.

Les pull-ups également ont été finalement assez faciles à juger, avec néanmoins certains soucis, faute de règles suffisamment précises de notre part. En effet, strictes et kipping permettent grâce au mouvement vers la barre de facilement constater un menton à bonne hauteur. La technique butterfly quant à elle est beaucoup plus difficile à vérifier en vidéo, d’autant plus que le manque d’amplitude faute d’un geste des jambes correctement effectué est plus vite fatal sur cette technique, l’athlète s’écroulant au lieu d’éventuellement finir avec les bras pour concrétiser le menton à la barre. Enfin, un cadrage de côté et à bonne hauteur permet également d’améliorer la prise de décision.

Nous avons également pu constater que les mouvements « ground to overhead » sont relativement faciles à juger: la position haute nous donnant peu de doutes. Néanmoins le jerk offrant davantage de garantie au niveau de l’extension du haut du corps, son utilisation sera peut-être à mettre en avant par rapport au push press. La technique du jerk permet de plus facilement se concentrer sur l’extension finale des jambes.

Il faut par conséquent favoriser la forme au fond pour garder les participants en « appétit ». Le nombre d’exercices étant réduit, il faut chercher l’excentricité du côté des formats. C’est d’ailleurs ce que nous avons essayé de faire avec ces 3 WOD lors de cette édition. Le CrossFit a permis le développement de formats vraiment originaux, auxquels il est possible de rajouter certaines innovations pouvant être les bienvenues: il faut donc en profiter un maximum, afin de garder l’attention des athlètes malgré la faible variété d’exercices.

La durée autorisée pour poster ses vidéos ne doit pas être supérieure à une semaine, et le nombre de vidéos doit être limité. Si le WOD est bien réfléchi, peu de vidéos seront annulées, et peu de personnes se retrouveront alors avec un score nul ou obligés de refaire une vidéo. De plus, la durée relativement courte pour poster chaque WOD permet plus facilement aux juges de se concentrer sur des critères en faible quantité et donc de gagner en précision, plutôt que de passer du coq à l’âne au sein d’une même journée. Ce délai d’une semaine couplé à la possibilité de ne poster que deux vidéos validées permet enfin d’éviter que des personnes n’abusent et se spécialisent sur un seul WOD en le répétant jusqu’à réussir à passer devant ses concurrents.

Plus le cadrage sera bon, plus le jugement sera facilité et donc potentiellement favorable. C’est ici un critère que nous ne pouvons pas totalement contrôler. Nous n’allions bien sûr pas vous imposer d’être parfaitement de côté; ni de placer la caméra à la hauteur parfaite pour chaque exercice (en hauteur pour les pull-ups, et au niveau du creux de la hanche pour les overheads squats par exemple). Néanmoins, à nous de créer des WOD de façon à ce que l’installation appropriée de la caméra à bonne hauteur soit possible, pour limiter les risques de vidéos filmées trop différemment les unes des autres.

Les bonnes surprises

Nous avons été agréablement surpris de voir que les participants pratiquaient de manières très différentes. Que ce soit par leur niveau, leur matériel ou encore la localisation de leur salle (box, salle d’haltérophilie, de musculation, appartement, maison, parkings, garages, etc), les différentes vidéos nous ont fait voyagé, et ont parfaitement démontré le caractère très accessible du CrossFit.

Des athlètes indépendants ont d’ailleurs su nous montrer un haut niveau technique, malgré leurs faibles moyens matériels.

Egalement, la compétition fut plus relevée que nous le pensions avant le lancement, avec des résultats très impressionnants. Le tableau final comporte des scores de tous niveaux, montrant que la compétition a su réunir tous types de pratiquants: qu’ils soient débutants, confirmés ou encore experts.

Malgré le nombre très faible de boxs ayant décidé de participer à notre compétition (je reviendrai sur ce point plus tard), certaines ont décidé de nous suivre, et nous les en remercions, car cela aura aussi permis de diversifier l’événement.

Un grand merci à CrossFight, Luberon Sport et Athletic Zone pour avoir fait participer certains de leurs athlètes à notre compétition. La box du bassin d’Arcachon aura d’ailleurs occupé une part importante de la compétition en apportant avec eux une très grosse dose de bonne humeur. La team « mustache » ou encore les vidéos des deux enfants des gérants étaient des idées très sympathiques.
CrossFit Brussels et CrossFit 1815 ont également fait partie de la compétition via la participation très appréciée par l’équipe d’Yves Patte et de Mathieu Montès.

Nos déceptions et incompréhensions

La compétition aura finalement compté un total de 53 participants, mais seulement 7 femmes participèrent (et seules 3 participantes continuèrent à partir du WOD 2, dont une personne du staff).
Cette absence de femmes peut semble t-il s’expliquer de deux façons. Premièrement, la nécessité de s’afficher sur internet en vidéo, de surcroît en étant jugées par un jury composé en partie d’hommes, a peut-être joué dans le choix de certaines. Deuxièmement, les femmes pratiquant le CrossFit sont majoritairement présentes en box. Peu de femmes pratiquent en tant qu’indépendantes comparé aux hommes.

Ce qui nous amène à un point qui nous a profondément blessé: les boxs, à quelques rares exceptions, n’ont pas souhaité participer, ni même aborder ne serait-ce qu’une seule fois notre compétition sur les réseaux sociaux.
Pour être tout à fait honnête, après les diverses visites effectuées dans les 4 coins de la France, que ce soit par moi même, mais surtout par Hélène et Julie, nous n’avons pas compris ce silence.
D’autant plus que nous pensons faire toute l’année tout notre possible pour mettre en avant les salles s’ouvrant en France, via reportages, interviews ou diverses annonces. Les compétitions, de quelques natures que ce soit, font également l’objet de publications régulières sur notre site.

De même, nous avions essayé de placer au mieux notre compétition dans le planning des événements déjà annoncés, afin de permettre aux athlètes non sélectionnés pour les regionals et les French Throwdown de pouvoir participer aux Play-Fit Games.
Nous sommes donc réellement dans l’expectative face à cette absence de soutien.

Les Play-Fit Games 2014 ?

Après ce bilan, vous comprendrez donc que nous sommes partagés entre bonnes et mauvaises surprises. Continuer dans le temps cette compétition et l’inscrire durablement dans les réflexes de la communauté CrossFit française est néanmoins un souhait de notre équipe.

Néanmoins, en tant que site amateur et bénévole à 100%, il ne nous est pas possible de connaitre avec exactitude la réalisation des projets sur une année (ce qui dans le microcosme d’internet représente une très longue période).
L’organisation d’une compétition demandant une longue préparation, mais surtout une forte présence pendant les 3 semaines de compétition, il faudra que nous soyons sûrs de pouvoir assurer la compétition jusqu’au bout avant de nous engager à la réaliser.

Sachez dans tous les cas que cette première compétition en ligne nous aura permis d’acquérir de l’expérience, et que si une seconde édition était organisée, nous aurions alors davantage de cartes en main pour y faire face.

3 réflexions sur “Bilan des Play-Fit Games 2013

  • Hello PF,
    Merci à vous pour cette compétition, elle m’a permis de voir qq lacunes dissimulé par le manque de défi.
    Je dirais juste rdv l’an prochain pour le 2ème épisodes.
    Encore qq années et il y aura plus de non affilié qu’autres choses dans toutes les compétitions.
    Maintenant en ce qui concerne la non participation je vous dirais que c’est la première donc soyons patient car je vous le dit juste comme ça mais votre défi était FREE à vous de comprendre.

    Encore merci 😉

    Répondre
  • Bonjour à vous,
    J’ai bien aimé votre compétition et surtout le premier WOD…plutôt simple dans sa réalisation mais pas dans sa dureté. Et c’est à mon avis pour cela qu’il y a eu plus de participants. Cependant, vous vous êtes sabordés en proposant des doubles unders difficiles et stricts à réaliser lorsque l’on n’est amateur ou débutant. Pour ma part, je ne les ai même pas tentés. Proposer des doubles unders moins stricts aurait été préférable. Les meilleurs seraient restés devant mais cela aurait permis une plus grande participation. Idem pour le Wod 3. Vous nous dites vouloir toucher une grande partie de la communauté des sportifs, indépendants et crossfiters mais vous proposez un exercice de grande difficulté que seuls les meilleurs maitrisent à savoir le overhead squat. Donc, à mon sens, à méditer !
    Bref, pour 2014, je suggère que vous fassiez une préinscription gratuite 1 mois avant, ce qui peut être permettrait de savoir si ça vaut le coup de mettre cette compétition en œuvre…peut être aussi que la carotte n’était pas suffisante pour se défoncer…enfin, j’ai trouvé que les juges étaient très pro.
    Merci pour cette future « belle » compétition.

    Répondre
    • Benjamin

      Effectivement l’OHS est un exercice trop sélectif pour la compétition que nous envisagions, notamment pour les personnes qui ont des problèmes de souplesse (et c’est un travail de longue haleine pour les résoudre).
      Pour les double unders par contre, même si effectivement c’est un exercice sélectif, je pense qu’il mérite davantage sa place que les OHS, car c’est un des exercices phare que chaque crossfiteur « en herbe » se doit d’attaquer assez rapidement pendant son apprentissage. Egalement, il permet une telle objectivité dans le jugement qu’il reste un bon candidat pour une compétition en ligne.
      A nous par contre de ne pas rendre le WOD trop dépendant de cet exercice.
      Nous avions essayé de le faire via la limitation à 30 reps et la division par deux du total sur cet exercice, mais il aura finalement donné tout de même une bonne avance aux meilleurs.
      Concernant la carotte, je ne pense pas que cela ai joué. La présence déjà de 160 euros de lots (ce qui est énorme pour un site comme le nôtre) nous a permis de monter d’un cran par rapport à une compétition qui n’aurait pas donné de récompenses.
      La pré-inscription est une très bonne idée: c’est effectivement ce que nous avions en tête pour la prochaine édition.
      Egalement après le commentaire d’une autre personne (sur facebook), nous nous sommes rendu compte que les règles avaient été trop complexes, et avaient surement dû décourager pas mal de monde à se lancer.

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