Inflammation silencieuse et CrossFit
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Un des ennemis du sportif, l’inflammation silencieuse, pourra être néfaste sur la santé générale. Mais quand on parle d’ennemi, on parle aussi de guerre. Voyons comment le CrossFit combat ce phénomène néfaste.
Qu’est-ce que l’inflammation silencieuse ?
C’est une réponse inflammatoire chronique de notre système immunitaire, mais non face à un microbe, virus, ou bien une blessure, mais face à des aliments dits pro-inflammatoires, et pour nous crossfitters, face au sport : point que nous allons traiter au cour de cet article. Se trouvant sous le seuil de ressenti, on ne « l’entend » cependant pas, ce qui en fait un danger plus grand encore.
L’alimentation, cause principale.
Trop de gras pro-inflammatoire et l’inflammation reçoit son principal carburant. Liez à ça des glucides à fort indice glycémiques et c’est l’allume feu qu’elle obtient.
Enfin, le stress oxydant donne des radicaux libres, qui, liés à un manque d’anti-oxydants feront du bon petit bois.
Le CrossFit contre les radicaux libres.
Un stress oxydant vient de l’utilisation d’oxygène. Quand on sait que le CrossFit demande un travail intense, et que le cœur y tourne à plein régime (signe d’une forte oxygénation), on peut se dire que c’est une source d’inflammation par libération de nombreux radicaux. En fait, oui et non. On le sait, l’organisme a une capacité d’adaptation à l’effort extraordinaire : avec le CrossFit vous augmentez votre VO2max (encore plus d’oxydation à la fois !), votre force, etc.
Mais par exemple, c’est une pratique qui martèle vos tissus musculaires, qui s’améliorent pourtant en composition et en taille. Comment ? Par apport protéique entre autres, dans le but de faire face au stress de l’effort et d’être prêt à la prochaine attaque. C’est ainsi, par cette même adaptation qu’on pourra mieux faire face au stress oxydant : votre organisme va améliorer ses systèmes défensifs, mais cette fois par augmentation d’enzymes régulateurs.
Par l’entrainement intense, il y a donc plus d’agresseurs (radicaux libres) mais aussi plus de défenseurs (enzymes régulatrices).
Or, ces défenseurs ont besoin de cofacteurs de source alimentaire : un apport d’anti-oxydants tels que le zinc, le cuivre, le manganèse ou le sélénium, qui permettront à ces enzymes anti radicaux de fonctionner au mieux.
Sans ces anti-oxydants, les défenseurs sont trop peu équipés et perdent la bataille de la protection cellulaire.
Conclusion
Quand on sait que le système immunitaire a pour but de détruire les virus par des attaques toxiques, savoir qu’il s’active involontairement suite au sport et s’en prend à nos propres cellules, ça ne nous enchante pas vraiment… Problèmes cardiaques, articulaires, musculaires (etc) sont tant de soucis à éviter au sportif, qu’en cas d’entraînements intenses répétés, un apport en anti-oxydants (cités précédemment) est nécessaire.
Sans eux le sport peut être néfaste, mais en leur présence le sport sera donc un excellent anti-inflammatoire.
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Auteur : Paleofrance